Lexique

lexique not only hip hop

Vous retrouverez sur cette page tout le vocabulaire pour vous familiariser avec la culture Hip Hop de A à Z !

Sommaire :

0/9ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ


0/9

  • 16 : Un 16 est un texte de 16 mesures, soit, pour simplifier, 16 lignes de textes, ou 16 rimes
    Ce nombre de lignes correspond à la taille habituelle d’un couplet standard, mais il existe des 8, des 32, des 64 et bien d’autres types de texte…

A

  • Acapella : est une locution utilisée en musique vocale indiquant qu’un chant ou une partie d’un chant, à une ou plusieurs voix, est exécutée sans accompagnement instrumental.
  • Aérograttage : Technique réalisée avec la bombe de peinture aérosol et grattage, le contact avec la matière, gratter pour aller plus loin dans le message, quel que soit son âge ! Technique issue de la culture urbaine, du spray painting et des arts plastiques, réalisée avec la bombe de peinture aérosol et qui mélange le graffiti, la calligraphie, le pochoir, le collage, les couleurs, les formes, la matière … sur des supports multiples : papier, verre, bois … ou inventés
  • Aérosol : Bombe de peinture en spray. Système sous pression servant à assurer la dispersion d’un liquide.
  • Afrika Bambaataa : Musicien américain de New-York, de son vrai nom Kévin Donovan, pionnier des DJ hip-hop, fondateur de la « Zulu Nation ». Ce nom est tiré du nom d’un chef guerrier « Zoulou » et veut dire « chef bienveillant », en référence à une rébellion de ce peuple en Afrique du Sud, au 19ème siècle contre les anglais colonisateurs d’où il sortit vainqueur après un combat légendaire !
  • AKA : Also Known As est un surnom souvent donné aux personnes de la culture Hip Hop
  • All city :  avoir ses œuvres visibles dans toute une ville.

B

  • B-Boy / B-Girl : « Break Boys » ou « Break Girls », nom donné aux adeptes du hip-hop, représentant toutes les composantes de ce mouvement (dj, rap, danse, graff) au début des années 70 à New-York. Ils ont participé eux aussi à rendre visible et identifiable cette culture devenue universelle, par leur style vestimentaire de rue, leur attitude, leur allure menaçante ! C’est aussi le nom donné depuis, par les médias, aux danseurs et danseuses hip-hop qui développèrent leur propre style de danse au fil des breakbeats.
  • B-boy Stance : Il s’agit d’une pause souvent utilisé par les B-boys qui consiste à garder ses bras croisés, elle a été répandu par les Five-Percent Nation.
  • Back to Back : Quand une paroi est couverte avec des pièces peintes à la suite.
  • Bar : de l’anglais pour mesure (exemple : « J’ai écrit seize bars »).
  • Baranne : Gros marqueur rempli de peinture avec la mine en mousse, utilisé pour les tags sur tous supports lisses
  • Battle : littéralement, « bataille » ; confrontation verbale entre deux rappeurs ou breakers.
  • Beat : Désigne la pulsation sur laquelle est rythmée la chanson ou plus généralement l’instrumental.
  • Beatboxing : discipline où le corps, notamment la bouche, sert d’instrument. Le terme human beatbox signifie littéralement « boîte à rythmes humaine ».
  • Beatmaker : Un beatmaker littéralement un « fabriquant de beat » est celui qui compose et qui crée les beats, les instrumentales (ex : DJ Premier)
  • Beatmaking : Est l’art de composer et créer des morceaux instrumentaux pour le hip-hop ou le RnB contemporain
  • Beef : embrouille, accrochage entre des personnes.
  • Biter :  Copier le style d’un autre artiste.
  • Blacks Panthers Party : Ou “parti des panthères noires” (la panthère noire sera son emblème), mouvement nationaliste radical, fondé par Elridge Cleaver et Huey Newton à Oakland (banlieue de San Fancisco, Californie), proche du black power et de la Nation Of Islam, qui prône la séparation des populations de couleurs dans les organisations économiques : banques, entreprises … et un retour aux racines en mettant en avant l’identité et l’héritage africain, les richesses culturelles et artistiques avec les “Last Poets”, pionniers du rap, entre autres. D’autres célébrités marqueront ce mouvement comme Angela Davis, activiste importante pour les droits des noirs
  • Blaze : Nom que l’artiste se donne, il est très souvent choisit pour l’harmonie des lettres entre elles.
  • Bling-bling : désigne les bijoux, l’accoutrement mais aussi le style ostentatoire et excessif du mode de vie des rappeurs matérialistes, en particulier dans le G-Funk et le crunk par exemple et le plus souvent dans le « mainstream rap ». Selon The Urban Dictionary, ce terme provient du jargon jamaïcain se référant à l’onomatopée des bandes dessinées.
  • Block : chrome obligatoirement réalisé de manière rectangulaire. Peut aussi désigner une cité HLM dans les pays anglo-saxons.
  • Block Letters : Graff au lettrage compact.
  • Block party : littéralement « fête de quartier ». Endroit où venaient se réunir tous les acteurs du hip-hop pour se défier dans la bonne humeur. La rue était fermée par des barricades pour empêcher les voitures de passer, et le DJ se branchait sur l’éclairage public.
  • Block style : Premier style de lettrage dans le graffe, inspiré du tag, aux grandes lettres carrées. Futura 2000 et Lee font partie des premiers à importer le lettrage graffe des Etats-unis. En France, Bando et Boxer sont des graffeurs de la première génération
  • Blaze : pseudonyme dont se servent les tagueurs ou les graffeurs pour signer.
  • Body Graff : Graffiti réalisée à même la peau.
  • Bombe/ bombonnes/ cans : Nom donné aux sprays aérosol utilisé pour le graffiti.
  • Bombing : Graffer des lettres avec une bombe/ un aérosol.
  • Boogaloo : danse reposant sur des ondulations et des contractions du corps.
  • Boogie Down : Le South Bronx ou Sud Bronx est appelé aussi “Boogie Down” respectueusement, en référence à ce territoire d’infortunes et de prédilection qu’il représente pour la naissance du Mouvement hip-hop, pour cette culture noire si inventive qui a explosé artistiquement et économiquement aujourd’hui, au niveau mondial ! “Boogie Down Production” ou B.D.P. était aussi le nom du groupe de rap dont KRS-One était membre
  • Black book ou Book : Ou « livre » en anglais, c’est un un cahier d’esquisses, de réalisations de maquettes, de photos, des créations graphiques réalisées par le tagueur ou graffeur. C’est le recueil de toutes ses réalisations. Il est le témoin de son évolution et de ses choix techniques, culturels et artistiques
  • Boom Bap : C’est un style de production dans la musique Hip Hop.
  • Boo ya kah : signifie « super ».
  • BPM : battement par minute, c’est le tempo de la musique (lent, modéré ou rapide)
  • Brand New Old School :
  • Breakbeat : Sound system. Kool Herc est à l’origine de la musique « breakbeat », avec la particularité d’utiliser des basses très puissantes !
  • Break dance : danse enchaînant des figures acrobatiques et des pas de danses.
  • Burner : Dans le milieu du graffiti c’est une “brûlure”, c’est un graffiti réalisé avec une bombe aérosol “chromée” couleur argent ou or.
  • Bubble letters : Lettres peintes en forme de bulles.
  • Burn Shoulders : Des brûlures que les b-boys ont à force de travailler des mouvements sur le dos.

C

  • Calligraphie : Ce mot est tiré du grec « kallos », beauté et de « graphein », écrire. La calligraphie est l’art de la belle écriture et de la forme. Les calligraphies latines, arabes et chinoises sont sans doute les plus connues et font appel à des outils comme le pinceau, le calame, la plume d’oie … Cette belle écriture remonte à la plus haute antiquité pour la calligraphie chinoise. Depuis les moines, spécialistes des enluminures pratiquaient cet art avec excellence et la calligraphie arabe plus récente offre une richesse de diversité et de styles. Elles ont toutes le point commun de faire appel à une grande concentration, habileté, technique et personnalité spirituelle. La calligraphie dans le tag, dans le graffe, demande une recherche graphique permanente, beaucoup de talent et d’ingéniosité artistiques ; c’est toujours la quête du trait le plus pur, le plus expressif
  • Cans : Nom donné aux sprays aérosol utilisé pour le graffiti.
  • Caps : C’est l’embout du spray.
  • Cartonner : Peindre massivement dans le plus d’endroits possibles. Les writers Oclock ou Tran sont très connus en France pour avoir été de gros cartonneurs. Un mur cartonné signifie aussi un mur saturé. D’autres termes comme « déchiré » ou « marbré » sont utilisés.
  • Cellograff : Fabriquation de cloisons et de volumes éphémères, qui servent de support pour des interventions plastiques. C’est à Astro & Kanos que l’on doit ce concept novateur.
  • Chacha : Les chachas sont les sucker MC’s, les mauvais.
  • Character : il s’agit de la personnalité d’un danseur, graffeur, mc, beatboxer ou deejay, ce qui le rend unique
  • Chill : Se calmer
  • Christian hip hop : rap chrétien.
  • Chrome : lettrage réalisé en noir et chrome.
  • Cindy : La 1ère Dame et Mère du Hip-Hop
  • Clash : rap sous forme d’attaque moqueuse envers un adversaire.
  • Collages : Les collages des images imprimés sur du papier et collés sur les murs. Résistant difficilement aux intempéries, ils disparaissent très vite.
  • Commandeur : Nom donné au tout premier DJ en Jamaïque, dans les “dancehall”
  • Craie au sol : L’art de dessiner à la craie.
  • Crate-digger : To dig in the crates (littéralement « creuser dans les caisses »). Allusion aux caisses dans lesquelles les disquaires entreposent les disques vinyles. Terme étroitement lié aux DJs et turntablists, les crate-diggers sont des fouilleurs de bac à disques, CD ou cassettes. Constamment à la recherche de la perle rare, souvent dans le but de la sampler, ils y dépensent beaucoup de temps et d’argent. Ce terme à une connotation puriste et underground car une grande partie du hip-hop commercial moderne ne sample pas (ou plus) au grand désarroi des passionnés qui voient le sample se faire remplacer par des sons de synthétiseur et plus encore dans le rap français (même underground), jugés sans grande noblesse, tandis que l’underground américain n’a, à part quelques exceptions, jamais cessé de sampler.
  • Crew : littéralement, « équipe » ; groupe d’amis réunissant rappeurs, graffeurs, DJ, etc. Dans le domaine criminel, le terme désigne un gang. Synonyme anglophone : posse.
  • Crossfader : Pièce de la table de la mixage appelé potentiomètre, permettant de répartir le volume entre deux platines, dans le djing

  • Cut : « coupure » ; technique de DJ qui consiste à couper et rétablir très rapidement le volume, par à-coups, pour obtenir une rupture franche dans la musique.
  • Cypher : Il s’agit du cercle ou les Mc’s ou B-boys partagent leurs compétences (skillz) hors des compétitions. C’est l’essence de la culture Hip Hop.

D

  • Danse debout hip-hop : Techniques du smurf, popping, locking, électric boogie ou boogaloo, moonwalk, patin, pop-corn … consistant à se déplacer dans des gestes ondulés, des pas saccadés, glissés ou bloqués, formant des contre-mouvements, si bien représentées par James Brown, puis Mickaël Jackson. Des danses hip-hop issues du funk comme le “Détroit Pimp”, le “Funky Broadway” de Dyke and the Blazers, le “Monkey” de Major Lance, le “Tighten up” d’Archie Bell, le “jerk “d’Alvin Cash, sont des variantes du boogaloo, typique des années 60/70
  • Deejay : Disc jockey, littéralement celui qui chevauche les disques ! En Jamaïque, c’est le MC (Maître de Cérémonie). Dans la culture hip-hop, c’est l’inverse, c’est celui qui intervient sur les platines pour le MC.
  • Défi : Un défi c’est le fait de se battle pour avoir du respect à travers les skillz.
  • Digger : Il s’agit de chercher des nouveaux disques pour les deejays, des mouvements pour les b-boys, des paroles pour les Mc’s et des idées dans le graffiti.
  • Dirty dozens : Le parler rap prend ses racines dans les dirty dozens, répliques verbales de la communauté noire, dont l’argot de rue « le jive » est le langage des bluesmen et jazzmen. C’est un langage fait de plaisanteries, railleries, vantardises, visant à tourner en dérision, qu’il faut savoir comprendre, y répondre et surenchérir pour affirmer sa vivacité d’esprit, son talent oratoire. C’est aussi un langage à caractère pornographique.
  • DJ : abréviation de disc jockey. Il manipule les disques sur ses platines.
  • Double dutch : C’est une technique sportive issue de la danse hip-hop qui consiste à sauter, faire des figures acrobatiques, à l’intérieur de 2 cordes en mouvement. A l’origine, le double dutch est une discipline pratiquée par des filles (le groupe « Génération Ebène » en fut une figure emblèmatique), aujourd’hui pratiquée largement par les garçons aussi
  • Drips : Effet de coulures de peinture.
  • Drummer : Il s’agit d’un batteur, celui qui joue des percussions dans un orchestre .

  • Dubbing : Terme technique visant à copier une bande sonore ; le dub est le nom de la version purement instrumentale. Technique permettant d’isoler des pistes instrumentales individuelles
  • Dubplate : Disque gravé dans de l’acétate en un unique exemplaire dans les années 60, destiné au sound system

E

  • Echo : Réflexion du son par un obstacle qui le répercute ; le son répété.
  • Effacement : Technique consistant à faire disparaître le graffiti, par opposition au recouvrement.
  • Effet : Élément décoratif qui a pour but d’embellir les lettres.

  • Emceeing : C’est l’art d’être un maître de cérémonie souvent appelé rappeur.
  • EP : un « extended play » est un format musical plus long qu’un single mais plus court qu’un album. Il s’oppose au LP ou « long playing », qui correspond au format d’un album complet.

F

  • Fade : Mélange de couleurs progressif pour dégrader une couleur.
  • Flanger : Le flanger est un effet sonore obtenu en additionnant au signal d’origine ce même signal mais légèrement retardé, ce retard variant périodiquement à une fréquence de quelques hertz
  • Flavor : Pour les b-boys il s’agit de la manière dont tu fais quelque chose, comment tu réagis sur la musique, c’est ce qui va définir la personne que tu es.
  • Flop : Graff simple, sans remplissage.
  • Flow : terme inventé par Rakim et servant à définir la façon dont un MC pose les syllabes par rapport au rythme, la qualité d’élocution et le groove qui requiert une certaine écriture et récitation en vers et donc une structure métrique. Le grand Nomentsoa possède l’un des flow les plus techniques et le plus respecté au monde. La trop grande constance dans le flow nuit au groove, au principe de renouvellement et à la musicalité à laquelle s’attache le MCing. Le flow est à différencier du style, bien que la nuance entre les deux puisse être ambiguë. Simple mot passe-partout que beaucoup utilisent sans vraiment savoir le définir, le flow est en réalité le pilier de la musicalité du emceeing et un art à part entière.
  • Fly-Girl : Une fille chic et sexy avec un swag tout à lui. Sa tenue s’inscrit bien dans sa personnalité et elle est toujours le déclencheur de toutes les choses!
  • Fond : arrière-plan d’un lettrage.
  • Fondu-enchaîné : Technique du DJ’ing qui consiste à mélanger la fin d’un morceau de musique avec le début du morceau suivant, de manière à assurer une transition progressive
  • Footwork : il s’agit du dernier élément visuelle qui s’apparente au B-boying
  • Freestyle : à l’origine un texte de rap, dans lequel l’artiste n’a aucun thème précis à respecter. Sert aujourd’hui couramment à désigner une improvisation d’un MC (sur une beatbox, une version instrumentale donnée où même a cappella).
  • Freestyle : Graff fait sans esquisse au préalable, improvisation.
  • Free style : Ou “style libre”, c’est l’improvisation totale dans le rap ou chacun réplique oralement et spontanément. Le free style est un art que chaque rappeur se doit de maîtriser, accompagné d’un son, d’un beatbox ! Cet exercice de style se retrouve dans les autres disciplines du hip-hop : danse, djing, graffe, beat box
  • Fresh : Avoir du style
  • Fresque : Dessin élaboré qui associt écriture, couleurs, personnages et paysages pour décrire une scène ou raconter une histoire sur un support de grande surface /Mur entier.
  • Funk : C’est Jerry Roll Morton, un des pionniers du jazz, qui évoque le premier ce mot en 1938 dans une chanson. Musique représentative de la culture noire, dans les années 60, issue du jazz et de la soul, où la batterie a un rôle primordial, avec les cuivres entre autres. Cette musique à la particularité de jouer des rythmes amplifiés, syncopés et donne une grande place aux instruments. James Brown en a été la figure emblématique, avec George Clinton, Funkadélic, Isaac Hayes … Le funk est une base sonore largement utilisée pour être samplée par les DJ hip-hop.

  • Funky : Ce terme a été utilisé pour la première fois par un des pionniers du funk : Arlester “Dyke” Christian, qui avec son groupe Dyke & The Blazers, fin 1966, intitule une de ses chansons “Funky Broadway”, parue sur le disque “Black Dance”, du nom de la danse insolite qu’il invente. Ce morceau fut un énorme succès populaire dans l’oeuvre de ce groupe de phoenix (Arizona). D’après l’ethnologue Robert Harris Thompson, le mot “funky” est issu de la langue “Ki-kongo” (une des langues du Congo) et veut dire “sueur positive”, la sueur représentant ici l’essence du funk, l’expression brute et charnelle de la musique noire. La musique funky désigne aussi un style et une sensibilité simples et terre à terre, plus précisément, qui a le style et la sensibilité du blues. Un autre artiste : Rufus Thomas, utilisera ce terme dans ses morceaux dansés si pittoresques

 

G

  • G : diminutif de « gangsta » (se prononce « dji »)
  • G-Funk : forme adoucie du gangsta rap (Snoop Dogg, Warren G,…) essentiellement lancée par le rappeur/producteur Dr. Dre.
  • Game (rap) : Le Rap Game désigne la compétition fictive et interminable menant au titre de boss du Rap Game, le but d’un rappeur dans le game est de vendre un max et d’être le maître de l’égotrip.
  • Gangsta rap : littéralement « rap gangster » ; composante du rap originaire de Californie alliant textes violents et musique funk, lancée par le groupe NWA (Ice Cube, Dr. Dre, Eazy-E, MC Ren) originaire de Compton (Los Angeles) (Tupac Shakur, Snoop Dogg, Tha Dogg Pound). Ce sous-genre du rap se développera ensuite rapidement à travers le pays (New York : The Notorious B.I.G., Houston : Geto Boys, etc.), les lyrics restant généralement les mêmes (gangs, drogues, sexe…) mais la musique étant différente selon la région. Si le gangsta rap a explosé à Los Angeles (NWA, Ice-T), c’est néanmoins le rappeur de Philadelphie, Schoolly D, qui a le premier fait entrer les gangs dans le rap.
  • Genius : Un Genius est un personne dont le Q.I. élevé lui permet de comprendre une rime ou un morceau plus facilement qu’un individu lambda
  • Ghettoblaster : Poste de radio de taille énorme et d’une grande puissance de son, utilisé dans les années 70/80 par les B.Boys pour écouter et diffuser de la musique dans la rue et danser.
  • Gommage : Technique d’effacement douce, à basse pression pour la pierre et le béton.
  • G.O.A.T : Greatest Of All Times, un dieu (du rap).
  • Graff 3D : Lettrage travaillé pour donner de la profondeur au lettrage.
  • Graffeur : Celui qui pratique le graffiti (Writer en anglais).
  • Graffiti : inscription calligraphiée ou dessin, tracé, peint ou gravé sur un support qui n’est normalement pas prévu à cet effet. C’est un mot Italien. Dérivé du latin « grafium », qui signifie « éraflure ».
    Le graffiti est une inscription non autorisée et indésirable, représentant généralement un personnage et/ou une signature, en plein milieu de l’espace urbain. Le graffiti est réalisé comme signe de reconnaissance d’un individu ou d’un groupe, mais aussi comme une expérience artisitique ‘esthétique’. Par extension, on nomme « graffiti » une œuvre qui reprend les mêmes codes artistiques, même si elle est réalisé sur un autre support.

  • Grillz : Dents en or, dans le rap c’est un style, un blindage ! à l’image du “lascar”
  • Groove : Rap à tendance poétique, « style lover »

 

H

  • Hall of fame : Spot regroupant régulièrement des œuvres d’artistes plus renommés.
  • Hardcore : C’est la tendance engagée, revendicative, radicale, dans la culture hip-hop
  • Hip-hop : Plusieurs sources nourrissent l’étymologie de HIP-HOP :
    Hip en anglais veut dire hanche, mais cela n’a pas de rapport direct avec le hip-hop. En anglais « to be hip » ou être hip veut dire être à la mode, dans le coup ! En argot américain, hip signifie « l’intelligence » dans le sens de « débrouillardise » (cela peut faire penser au raggamuffin jamaïcain !). Hip prend également sa source dans le mot « hipi », terme africain du dialecte Wolof qui veut dire « regarder, ouvrir les yeux ». Ce « hipi » forme également la racine du mot « hyppie » et s’entend dans le sens de « être cool, branché … » et rejoint le hip ou hype, to be hip dans un jeu de mot.
    Hop est une interjection qui fait penser au saut, en anglais « to hop » veut dire sautiller, le hop apporte le mouvement. Le hip-hop prend tout son sens dans ses différentes approches, il est donc défini comme « l’intelligence en mouvement ». « Hip and Hop is intelligent movement », KRS-One. Ce terme de Hip-Hop a été utilisé dans sa musique par le DJ « Old School » Luv Bug Starski et a annoncé le mouvement culturel dit « hip-hop » dans les années 70, dans le Bronx à New-York. Une autre origine de hip-hop aurait été donné en rapport avec le rythme des marches militaires, le mot hip-hop aurait été utilisé par un rappeur pour cadencer cette marche !
  • Hip-hopper : acteur du mouvement hip-hop.
  • Holler : Terme de musique de jazz, littéralement : cri, braillement. Le holler se situe entre le cri et le chant, c’est une forme vocale d’origine africaine plus brève que la work song. Très utilisé par les esclaves noirs, comme défoulement solitaire, cri de ralliement ou message codé pendant le travail, il peut être repris au vol par d’autres travailleurs qui le propagent à travers champs (holler field) ; on parle aussi de street holler, véhiculé par les vendeurs amubulants. Le holler utilise toutes les gammes de voix et d’influences harmoniques venue d’Europe que l’on retrouve dans le blues. C’est aussi l’origine du langage rap.
  • Homeboy : C’est le pote de quartier, dans le parler populaire du ghetto, home signifiant l’appartenance à la cité, au quartier. Ce mot fut utilisé par le mouvement Black Power en signe de ralliement.
  • Hood : de neighbourhood, voisinage : quartier natal d’un rappeur, quartier que le rappeur représente.
  • Hoody : de hood, capuche ; désigne un sweat-shirt à capuche.
  • Hustler : Lascar, bandit de rue

  • Hype : (Tendance/ mode) danse debout jouant sur le décalage entre les danses effectuées.

 

I

  • Indépendant (rappeur) : Un rappeur est dit indépendant si son label n’est pas sous-traitant d’une major.

J

  • JAM : Événement organisé pour rassembler  tous les éléments de la culture Hip Hop

  • Jazz rap : fusion entre rap et jazz (The Roots, A Tribe Called Quest, Aceyalone, etc.).
  • Jazz Rock : style de danse hip-hop français, inspiré des claquettes.

 

K

  • Kickeur : Un kickeur est un bon rappeur, un rappeur technique
  • Kill the beat : Tuer le son
  • Kool Herc :  DJ Kool Herc, de son vrai nom Clive Campbell, né le à Kingston, est un disc jockey américanojamaïcain, crédité comme celui ayant lancé la musique hip-hop au début des années 1970 dans le quartier du Bronx, à New York. Ses chansons de type hard funk inspirées de James Brown deviennent une alternative à la violence des gangs de rue et à la popularité naissante du disco dans les années 1970. Campbell commencer à isoler une partie des instruments qu’il utilise créant ainsi le « break »Il appelle ses danseurs « break-boys » et « break-girls », ou simplement b-boys et b-girls. Le style de DJing de Campbell est rapidement repris par Afrika Bambaataa et Grandmaster Flash. Contrairement à eux, il ne s’engagera jamais dans le hip-hop commercial à ses premières années.

  • Krump : C’est une nouvelle forme d’expression dansée, née à Los Angeles, sur la Côte Ouest des Etats-Unis, mélange de danse hip-hop, de danse africaine, avec une chorégraphie frénétique, donnant lieu elle aussi à de véritables “battle”. Thomas Johnson, en réaction aux guerres de gangs qui ravagent la ville et aux émeutes raciales de Watts en 1992, (faisant suite au procès de Rodney King, jeune noir passé à tabac par quatre policiers blancs. Bien qu’une vidéo diffuse largement cette bavure, les policiers seront acquittés) créé à cette époque un personnage qu’il appelle “Tommy The Clown” et une nouvelle danse le “clowning”. S’inscrivant dans ce contexte social et politique difficile des ghettos de L. A., et pour lutter contre les dérives qu’il génére, le krump explose, créé par les “Krumps Kings” dont le leader Tight Eyez, dans les années 2000, qui développent de nouvelles techniques. Le krump devient un véritable phénomène culturel et gagne Hollywood, popularisé par David LaChapelle qui réalise des clips et un film “Rize”

 

L

  • Lay-up : C’est l’endroit où les trains sont généralement garés
  • Lettrages : Il s’agit de lettres stylisées de grande taille, très colorées et dont la calligraphie est parfois si poussée qu’il est difficile d’en décrypter le sens. On peut en distinguer deux types : ceux accompagnés d’un personnage et ceux constitués uniquement de lettres.

  • Light : Effet de lumière appliqué sur un graff.
  • Locking : C’est une danse debout « hip-hop », très expressive, faisant partie du « funk style », inventé par un danseur américain « Don Campbell », dans les années 70, où des figures célèbres comme le « pointing » sont réalisées. To lock en anglais veut dire fermer !
  • Lyrics : paroles.

 

M

  • Mainstream : adjectif désignant le rap populaire et commercial, vendant beaucoup d’albums.
  • Major : Les majors du disque sont les trois grandes maisons de disques. Sony, Warner et Universal couvrent 71% du bizz mondial de musique.
  • Marker : Feutre a embout large utilisé principalement pour le tag, il existe une multitude.
  • Masterpiece : Fresque murale de grande envergure réalisée par un graffeur, chef d’oeuvre ou pièce de maitre, dans le milieu du graffiti
  • MC : En anglais, Master of Cérémonie ou Maître de Cérémonie, cela veut dire aussi « Mike Controllers » ou Contrôleurs de Micro. Dans le hip-hop, c’est celui qui rappe, alors qu’à l’origine des sound systems en Jamaïque, le MC était aussi le DJ qui jouait les disques
  • Mic : Le MIC c’est une abréviation du Microphone prononcé avec l’accent US.
  • Mixage : Technique du DJ’ing où les disques sont synchronisés manuellement à l’aide du réglage de la vitesse des platines. Ces disques sont retravaillés avec diverses variations à partir des égalisations : les équalizers ou niveaux de fréquences graves, moyennes ou aigües, puis vient se rajouter l’utilisation du fader et crossfader

  • Mixtape : compilation regroupant plusieurs chansons provenant de plusieurs artistes ou d’un seul artiste. Cette compilation est mixée par un ou plusieurs DJs et généralement distribuée de main en main, souvent dans un but promotionnel.

 

  • Mosaïques : La mosaïque est inspirée du pixel-art.

 

N

  • New Old School : Artistes de la “nouvelle génération” dans le milieu hip-hop
  • New School : deuxième génération de rappeurs (début des années 1990).
  • Niggaz : Jeunes noirs fans de gangsta rap

O

  • O.G. : abréviation de Original Gangster. Gangster qui a fait ses preuves, contraire de B.G. (Baby Gangster).
  • Old School : première génération de MC (années 1980 et même milieu des années 1970).
  • Old School (Graffiti) : Un graff est dit old school quand son apparence ressemble aux graffs des années 80.

  • Old school : Artistes de la “vieille ou ancienne école” dans le milieu hip-hop
  • Original : Il s’agit de l’originalité que l’on peux avoir développé pour créer quelque chose
  • Outlines : C’est le contour du lettrage, la ligne extérieure qui met en lumière ce lettrage

 

P

  • Party : Il s’agit d’une fête
  • Phase : Une ligne de texte
  • Piece : C’est la peinture murale, la fresque, le graffe …
  • Pitch : Vitesse de lecture du sample, du vinyle
  • Pochoirs : Le pochoir est un support réutilisable : une plaque de carton, de métal, de plastique découpée que l’on fixe sur la surface à peindre et dont on remplit de peinture les zones vides.
  • Pompeur : Ce sont les personnes qui n’ont pas d’originalité et qui copie les autres
  • Popping : C’est une danse debout « hip-hop », faisant partie du « funk style », consistant à déplacer son corps de façon désarticulé : isoler des parties de son corps, faire des mouvements bloqués, ondulés, faire des vibrations. Le Robot, le Tétris (l’égyptien), le Moonwalk sont des techniques bien connues et demandent style et virtuosité ! Le popping est originaire des Etats-Unis, popularisé par la Compagnie « Electric Boogaloo » et leur leader « Boogaloo Sam », dans les années 70 ; mais bien d’autres artistes ont illustré cette danse également
  • Posca : C’est un marqueur de peinture de différentes couleurs, utilisé pour taguer l’intérieur des trains et toutes autres surfaces lisses

  • Posse : synonyme de crew : Groupe d’artistes.
  • Powermoove : Mouvement aériens et utilisant une force physique
  • Pull-up : Indication utilisés en live, quand le rappeur demande à son DJ de couper le son. Les raisons d’un pull-up sont variées : l’artiste rate son live, un problème survient et l’artiste doit couper son morceau, etc.

 

  • Punchline : Une punchline c’est littéralement une « phrase coup de poing », le genre de phrase bien formulée qui laisse sans voix, souvent de belles métaphores, ou des jeux de mots grinçants. Elles peuvent se trouver partout: dans les BD’s, dans les films, etc.
  • Punition : Taguer un endroit de manière répétitive.

 

Q

R

  • R’n’B : Nouveau genre musical à ne pas confondre avec le rythm’n’blues. Le R’n’B est une musique populaire issu du rap et du mouvement hip-hop
  • Raggamuffin : De l’anglais rags, guenilles, haillons et muff, empoté, bon à rien ; raggamuffin désigne une personne : un vaurien, un voyou et un genre musical : le ragga, fusion du reggae dancehall et du hip-hop avec des sons électroniques ajoutés, chanté et parlé dans un phrasé très rapide. En Jamaïque, être raggamuffin, c’est un mode de vie, un état d’esprit pour les jeunes issus du ghetto, appelés aussi « Rude Boys », c’est le chanteur de ragga, dur et débrouillard !
  • Rap : A l’origine c’est la « tchatche », c’est une des formes des « dirty dozens », un baratin visant plutôt à l’arnaque.
  • Rap alternatif : alternative aux thèmes et façons de faire trop récurrentes ou également fusion entre rap et diverses rythmiques souvent électroniques (Cypress Hill, Beastie Boys, etc.).
  • Rap conscient : Un rap conscient est un rap qui parle de problèmes politiques et/ou de société, un rap engagé en somme. (équivalent du rap politique)
  • Rap politique ou rap conscient : style de rap caractérisé par son engagement politique, sa conscience citoyenne.
  • Remix : Il s’agit de musique qui sont transformés et qui parte
  • Reverbération : La réverbération est la persistance du son dans un lieu après l’interruption de la source sonore
  • Reverse Graffiti/ ou clean tag : le reverse graffiti est une technique de création « propre » du graffiti, puisqu’il enlève la saleté des tunnels, murs, etc. On n’utilise ni peinture, ni encre.
  • Rock : Rock ou Rocking est le nom original donné au B-boying
  • Ruff neck : qui ne se laisse pas faire.
  • Running mate : nom donné aux activistes hip-hop pratiquant plus de deux disciplines (par exemple, MC et beatmaker, auteur et producteur : Large Professor, Erick Sermon, (D.I.T.C.), etc.). On s’éloigne ici du sens premier de l’expression qui, dans le domaine politique, désigne le colistier d’un candidat à une élection.

  • Rythm’n’blues : Genre musical des années 30/40, issu de la culture noire aux Etats-Unis, avec le gospel, il fait suite au “jump blues”. Le nom de rythm’n’blues est inventé par Jerry Wexler en 1947 (paru dans le magazine “Billboard”, revue spécialisée sur l’industrie du disque), futur dirigeant du label “Atlantic”. Dans les années 50, le rythm’n’blues préfigure le rock’n’roll qu’il mélange au lyrics “doo-wop”. Représenté par le célèbre Wynonie Harris à ses débuts, le rythm’n’blues sera surnommé “race music” par les blancs, parce que c’était une musique essentiellement noire. Le rythm’n’blues influence la soul, avec Aretha Franklin, James Brown et de nombreux artistes futurs dont les Rolling Stones … Ce genre musical afro-américain marquera la musique jamaïcaine avec le style “shuffle” et “ska”.

 

S

  • Sample : échantillon sonore emprunté à un disque ou tout autre bande sonore pour être incorporé à une nouvelle composition. Le procédé est le sampling et la machine est le sampler.
  • Scratch : Technique du DJing inventé par le DJ Grand Wisard Théodore qu’il découvre après avoir posé accidentellement les doigts sur le disque. Il développe et perfectionne cette technique qui consiste à arrêter le disque avec les doigts sur un son, le ralentir et l’accélérer, puis recomposer des sons à l’aide de la table de mixage. Cette rythmique est devenue depuis une technique incontournable dans l’art des DJ démontrant leurs talents particuliers dans cette expression à part entière
  • Session : Faire une session signifie peindre en compagnie d’autres artistes
  • Set : Un DJ mix ou DJ set, plus simplement mix ou set, consiste pour un DJ à enchaîner la diffusion de plusieurs musiques enregistrées de manière fluide, c’est-à-dire musicalement cohérente.
  • Smurf : Ce mot veut dire « schtroumpf ». C’est une des danses « debout » dans le hip-hop (en France). On a appelé cette danse smurf car les danseurs hip-hop portaient des gants blancs comme les schtroumpfs !
  • Sound system : Version jamaïquaine du mobile disco avec platines, micros et grosses enceintes.
  • Soul : C’est un genre musical des années 50/60 aux Etats-Unis. C’est l’expression de “l’âme noire”, “une nourriture spirituelle” représentée par Solomon Burke (qui s’autoproclame roi de la soul en 1961, avec cape et couronne !), Sam Cooke, James Brown, Ray Charles, Jackie Wilson, Otis Redding … qui donnera naissance au funk
  • Spoken word : Club de poésie aux Etats-Unis dans les années 50, à l’origine du slam.
  • Spot : Lieux où sont réalisé des graffs ou tags.
  • Stickers : Étiquettes autocollantes de petite taille, généralement fixés sur les mobiliers urbains.

  • Street Art : Catégorie regroupant tous les éléments artistiques créés dans la rue de manière officielle ou illégale. (break dance, rap, hip hop, théâtre, graffiti, flash mob, etc.).
  • Style : Avoir du style ou être frais c’est l’allure générale, le message global qui se dégage des vêtements et accessoires qu’on porte. Un style est composé de codes qui, une fois assemblés, racontent une histoire.
  • Swag : Le « swag » c’est en quelque sorte le style. Ceci dit, il peut être utilisé comme un verbe ou une interjection.

 

T

  • Tag : C’est une signature codée rapidement exécutée, formant un dessin d’intention décorative sur n’importe quelle surface : mur, voiture de métro … avec des outils divers : bombe aérosol, marqueur … Le tag est aussi un moyen de communiquer grâce à des surnoms, de s’affirmer en tant que jeune créateur et de marquer son passage. TAG est le nom d’un des premiers crews (groupe) de tagueurs dans les années 70 à New-York, qui signifie « Tuff Artist Group », et qui a donné son nom au tag.
  • The Five Percenters : ou “Les 5 %”, Mouvement appelé aussi la “Nation of Gods and Earths”, qui a développé une théorie, un enseignement, issu de la “Nation of Islam” représentée par Elijah Muhammad et le leader Malcolm X. Des groupes célèbres comme “Gangstarr”, “Wu-Tang Clan”, ”Brand Nubian”, sont proches de cette tendance et surtout “Lord Jamar” (des Brand Nubian) qui illustre “The Five Percenters” dans son “The 5% album”. Il explique la signification des 5 %” et développe la philosophie et les thèmes de ce culte dans son album regroupant disque et livret.
  • Throw-up : tag auquel on donne du volume en traçant un contour direct. Aussi appelé « flop » en terme courant. Ces styles de lettrage comprennent le bubble, le flop, aux formes rondes, aux graphismes plus compliqués à réaliser que le block style
  • Thug : littéralement, un voyou. De la secte d’assassins éponyme, les Thugs.
  • Toaster : Premier rappeur, précurseur du rap actuel, U Roy fut un des pionniers en Jamaïque
  • Top to bottom : Peinture graffiti couvrant tout le côté d’une rame de métro ou de train

  • Toyer : Fait de recouvrir un tag. Action synonyme de provocation. Le mot « Toy » désigne aussi les graffeurs dits mauvais ou débutants, mais c’est plus souvent pour la qualité du travail que ce terme est utilisé.
  • Turntablism : Mot américain signifiant dans le DJ’ing, l’art de créer de la musique à l’aide des platines et des disques vinyles

 

U

  • Underground : en anglais “souterrain”, se dit d’un mouvement, d’une production artistique qui se situent en dehors des circuits commerciaux traditionnels, c’est aussi le nom donné à « l’underground hip-hop », source d’inspirations de toutes les créations artistiques de ce mouvement.

V

  • Vinyle : est le disque phonographique qui fut le principal support de diffusion d’enregistrements sonores commerciaux pendant la seconde moitié du xxe siècle.
  • Vandal : Graffiti illégal, lettrage peint rapidement dans un endroit non autorisé.

W

  • Wack : Quelqu’un qui est pété ou nul
  • Wack MC (un) : De l’anglais ‘weak’ qui signifie ‘faible’, un Wack MC ou un MC Wack, ou même un Wack est un rappeur qui craint, qui est mauvais, mais qui se vante d’être bon. Ceux à qui on reproche un manque de créativité ou ceux qui disent des trucs stupides.
  • White cube : Galerie ou musée comme espaces d’exposition.
  • Whole-Car : Graff réalisé sur la totalité d’un wagon.
  • Whole-Trains : La totalité du train est recouvert de graffs.
  • Wiggaz : Jeunes blancs fans de gangsta rap, contraction de white et nigga

  • Wild Style et semi-wild : (styles sauvages) Ils sont des styles plus élaborés encore, par rapport au block style et au throw up. Ces lettrages sont illisibles pour les non-initiés où flèches et lettres compliquées associent des styles de typographies et de calligraphie japonaise ou arabe, par exemple

 

  • Window-Down : graff réalisé sous les fenêtres d’un train.
  • Work song : chant de travail ; c’était là le seul chant autorisé pour les esclaves noirs durant leur labeur.
  • Writers : Designe les praticiens de l’art graffiti.

 

X

Y

  • Yarn bombing : Aussi appelé urban knitting, c’est faire du graffiti avec des pièces tricotées.

Z

  • Zulu Nation : Mouvement fondé par Afrika Bambaataa en 1973, à New-york, aux Etats-unis, qui sera le moteur de la culture hip-hop. La Zulu Nation avait pour but de fédérer toutes les énergies du hip-hop naissant : dj, rap, b-boy, graffiti
  • Zulu : Un Zulu est une personne épousant les idéaux de la culture hip-hop, dont un des principaux est la canalisation de la violence par l’exercice d’arts tels que la danse, la musique et la peinture.

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