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eeH ! Hey ! En juillet plongez dans l’univers d’Estelle Ebenga Hénot

En juillet pour vous conter :

 J’ai rencontré Estelle Ebenga Hénot lors du Salon des Activistes Hip Hop, organisé par Arnaud Houndjo à la Maison des Métallos en 2014 à l’occasion du Festival Paris Hip Hop. Estelle présentait son blog Groovy Brain. Depuis 6 ans, Estelle et moi échangeons sur nos projets. Nous marchons dans les rues Parisiennes. Nous nous rejoignions pour visiter des expositions ou des conférences. Nous nous rencontrons aux sessions More Than A Women organisées par Sacha Bandidas.

Lilloise, Estelle, 32 ans est danseuse, slameuse, consultante en communication et depuis peu nous verrons : Fashion Designer ! Elle se qualifie d’entrepreneuse créative.

L’actualité d’Estelle Ebenga Hénot est riche, vous allez le voir. J’ai voulu rencontrer Estelle pour Not Only Hip Hop pour vous la présenter. Il y a un réel échange entre nous. En 2014, elle m’avait interviewé pour son blog Groovy Brain : ECHANGE et PARTAGE riment avec Hip-Hop !

Nous sommes début juillet 2020. Estelle me donne rendez-vous devant la salle du WIP dans le parc de la Villette pour parler de ses nombreux projets. Nous sommes toutes les deux masquées et nous nous engageons vers le canal de l’Ourcq autour d’un verre en respectant les gestes barrières. J’avais dans mon sac en tissu de l’Epicerie Japonaise Kioko, des feuilles à questions préparées et un bon Bic noir.

© Bénédicte Pilet pour eeH

Estelle Ebenga Hénot, une femme Hip-Hop :

Estelle Ebenga Hénot est une femme Hip-Hop. Comme à l’image du Hip-Hop, Estelle est en perpétuel mouvement et évolution. La jeune femme est pertinente, cultivée, curieuse, intéressante et surtout la passion pour le Hip-Hop l’anime. Elle propose toujours de nouvelles choses avec le dynamisme et l’énergie souriante l’a caractérisant. Estelle a une grande générosité pour les autres et cela se ressent dans toutes ses démarches. Elle a beaucoup d’humour et puis… Elle est direct.

Le Hip-Hop et ses disciplines évoluent avec le temps. Estelle pratique, nous allons le voir, plusieurs disciplines de la culture Hip-Hop. La jeune Lilloise vit aujourd’hui en banlieue Parisienne. Le Hip-Hop a toujours fait partie de sa vie me dit-elle. Estelle m’explique le rôle de sa famille ayant elle même contribué à favoriser son engouement pour ce mouvement artistique, culturel et social. Quand elle était petite ses grandes soeurs écoutaient du Hip-Hop et du R&B et son père des vinyles de Funk et de Soul. La danseuse m’avoue avoir commencé avec la discipline de la danse. Ses souvenirs remontent tranquillement à son premier cours de danse Modern’Jazz lorsqu’elle était en primaire, vers ses 8-9 ans. Elle précise soigneusement que le Hip-Hop était la musique sur laquelle elle dansait dans ces cours de danse.

© In/Her Blossom – Mairie de Bondues

eeH ! HEY !

Aujourd’hui, Estelle Ebenga Hénot lance sa marque de vêtement. En souriant la jeune Fashion Designer m’indique l’appellation de sa marque eeH comme HEY ! Ses mains d’un geste s’ouvrent spontanément comme une fleur en rapide éclosion. Ses mains accompagnent par un geste le son de sa marque. Elle me fait remarquer : eeH comme pour dire bonjour – eeH comme pour attirer l’attention – eeH comme simplement ses initiales saupoudrées d’une étincelle digne d’un clin d’oeil au H du mouvement et la culture nous rassemblant : Le Hip-Hop.

La création de sa marque est datée de 2018. La jeune femme m’avoue avoir eu ses premières idées en 2011. Elle commence alors à dessiner. En 2018, elle quitte son poste pour se consacrer

pleinement à la création de sa marque et pas que… Nous verrons ! Estelle intègre en 2019 la nouvelle promotion de créateurs de mode où elle développe sa marque avec l’incubateur textile et habillement Jean-Luc François à Pantin. FASHION DESIGNER… Ce dernier terme Estelle me formule avoir eu du mal à l’accepter. La jeune femme se dit avec enthousiasme « remplir plusieurs cases ». Estelle Ebenga Hénot la Fashion Designer signe l’envie de s’impliquer dans la culture Hip-Hop. Elle m’annonce la griffe vouloir laisser une empreinte dans le mouvement Hip-Hop par la danse et la mode. Elle veut de cette manière rendre hommage à son univers et à sa culture Hip-Hop.

La première collection de la marque eeH se nomme « Archives ». A travers ses recherches, Estelle, de part la création de ses vêtements, nous raconte des histoires : la clé de sa création me confie-t-elle. Chaques pièces de la collection « Archives » nous amènent à l’histoire de l’art du Hip-Hop et cela va sans dire à l’histoire de la mode. Les deux histoires sont analogues aux pensées d’Estelle et les histoires se complètent. J’ai l’habitude de le dire : les choses sont liées entre elles… Tout est travaillé et pensé, cela se ressent dans la documentation postée régulièrement sur les réseaux sociaux de la marque eeH. Nous pouvons penser aux cahiers de tendances ou planches de recherches des Maisons de Couture. Rien n’est laissé au hasard, sauf le temps. Le temps nous a fait vivre une crise sanitaire. Estelle a du changer quelques petites choses dans le lancement de sa marque.

eeh est une marque ancrée dans une identité Hip-Hop. eeH est une marque streetwear. La marque s’inspire de la culture Hip-Hop, de la mode Française et l’histoire Afro-Américaine La créatrice me fait connaître sa volonté de ne pas cibler ou séduire qu’une clientèle Hip-Hop. Elle souhaite une clientèle hybride (un peu comme naturellement notre belle culture). Estelle veut parler à tous et à tout le monde, à ceux aimant la mode. La collection « Archives » pour les femmes sort en premier. La collection « Archives » pour les hommes sortira dans l’année. Estelle est inspirée par le créateur Kerby Jean-Raymond le fondateur de la marque Pyer Moss qui l’influence beaucoup sur l’aspect inclusion et la diversité dans l’industrie textile.

Estelle Ebenga Hénot se voue une profonde admiration et inspiration pour Agnès B. Agnès B est aussi importante pour le mouvement Hip Hop. J’ai parlé avec ses vêtements de travail dans mon article pour Not Only Hip Hop : Claire McCardell la Bee Girl de la mode.

© Bénédicte Pilet pour eeH

Une marinière ne pourrait donc pas être Hip Hop ? Tombé dans mon oreille de Bretonne :

 A noter ! Dans la collection «Archives» vous pouvez trouver une marinière. Estelle revisite la marinière de manière Hip-Hop. Estelle s’est vu refuser sa place dans un lieu d’incubateur où elle postulait pour travailler son projet eeH. Une personne devant elle a critiqué sa marinière et sa démarche faisant éloge de son idée: une marinière est un vêtement de tradition Française et ne peut être Hip-Hop. Encore une fois, nous avons un exemple d’un rejet pour une culture et un mouvement artistique positif et innovant. C’est une manière sale de dénigrer des femmes et des hommes. C’est se montrer fermé face à une culture ouverte. Cette histoire me fait penser au passionnant livre L’étoffe du Diable de Michel Pastoureau. Il nous raconte et décode justement l’histoire des vêtements et des tissus rayés suivant les époques. Une femme ou un homme Hip-Hop en marinière seraient alors imaginons… des diables détestables à leurs rayures bleues… Si la marinière d’Estelle s’est vu critiquée de cette manière, c’est par la personne avouer son manque de culture, son manque de culture à la mode, à son histoire, sa géographie, sa sociologie et l’histoire des humains. Le Hip-Hop a toujours depuis ses débuts remanié ou s’est vu réapproprier des vêtements – des habits – des costumes ayant une fonction liée au travail, au monde ouvrier. Pourquoi pas une marinière EEH ? Dis-je en portant une marinière d’une Maison Bretonne. Et la mode de tradition Française ne se réapproprie t-elle pas les vêtements des gardes robes des personnes du Hip-Hop au même prix que la publicité, l’art et d’autres domaines s’emparant de l’esthétique Hip-Hop sans en connaître l’histoire, ses êtres, ses codes, ses valeurs et nier ou ignorer l’existence de femmes et d’hommes travaillant dans plusieurs domaines dans cette culture.

© Bénédicte Pilet pour eeH

EEH et ses engagements

Il me paraissait nécessaire de poser la question à Estelle sur les impacts écologiques et environnementaux de sa marque eeH. La créatrice y pense et avoue avoir encore des choses à revoir. La danseuse précise qu’elle s’habille souvent en seconde main. A l’heure où la mode se remet en question après une crise sanitaire sur des questions essentielles, Estelle a avec eeH déjà des réponses. eeH est fabriquée en France (Seine-Saint-Senis) et en Tunisie. La jeune Fashion Designer me dit vouloir passer au «Made in France» mais cela a un coup et pour l’instant ce n’est pas possible. Les créations sont produites à la commande pour ne pas avoir de gaspillage. Il y a un choix responsable sur le stock de la marque eeH. Les tissus viennent de France, d’Europe et du Japon pour le denim.

Nous avons pour beaucoup d’artistes, de créateurs, de jeunes entrepreneurs subit la crise sanitaire. Des dates et des expositions annulées ou recalées, des projets en suspens. Je demande alors à Estelle si les mois derniers ont changé quelque chose pour elle et le lancement de eeH. La jeune femme m’explique, qu’elle n’avait pas prévu de défilé. La crise n’étant pas anticipée, elle a préféré depuis le début donner une grande place au digital : présentation, ventes, vidéos… Elle n’avait pas prévu non plus de faire un KisskissBankBank. Vous pouvez aujourd’hui l’aider a lancer sa marque. Vous pouvez commander une pièce. Les pièces proposaient en retour seront prêtes pour septembre 2020. Je vous invite à lire et à découvrir l’univers de la marque.

© Bénédicte Pilet pour eeH

eeH et les valeurs Hip-Hop

Avec Estelle, nous nous interrogeons sur ce qu’il se passe aujourd’hui. Nous faisons part de notre inquiétude avec ce dont nous sommes tous concernés (normalement) dans le monde : Le Covid-19. Nous remarquons les comportements des gens comme si il ne s’était rien passé, comme si tout était redevenu normal en un battement de cil. Nous sommes Hip-Hop nous observons. Nous sommes Hip-Hop avec nos valeurs.

Si le monde d’après était en pleine élaboration, planifié pour les confinés, je pose la question à Estelle si la crise lui a fait penser comme moi aux valeurs du Hip-Hop. Elle me répond « Oui carrément ! » Estelle note notre richesse. «Dans cette culture, nous rebondissons et nous construisons avec rien. »,« La crise a permis à certaine personne de créer avec toujours l’idée d’avancer pour les autres ou avec les autres. Et aussi juste, divertir les autres. »

La marque eeH porte les valeurs du Hip-Hop d’une manière très contemporaine : PEACE, LOVE, UNITY AND HAVING FUN :

« PEACE: Le bien-être des collaborateurs et prestataires de l’entreprise

LOVE: Le respect des conditions de travail et de production

UNITY: L’égalité, pour donner à chacun les mêmes chances et les mêmes opportunités d’embauche et/ou collaboration quelque soit leur couleur de peau, leurs origines, leur religion, leur genre, leur sexualité et leur morphologie

HAVING FUN: Bienveillance bonne ambiance, créativité, inspiration »

Au quotidien la culture Hip-Hop apporte à cette jeune femme de la confiance en soi. Elle dit avoir été très réservée, et au fur et à mesure la culture l’a ouverte aux autres. Cette culture lui apporte de la créativité et plus de capacité à mettre dans ses boites.

Estelle Ebenga Hénot danseuse :

Au moment où, Estelle quitte son poste et réfléchit à sa marque,  elle crée sa compagnie de danse Ilondzo, le nom de sa grand-mère maternelle, et pour fruit son spectacle In/Her Blossom. Elle est alors en résidence au Flow à Lille, au 104 et au Centre Ken Saro-Wiwa à Paris. J’ai eu la chance de voir cette pièce unique en son genre. Estelle mélange la danse et le slam : les gestes et les mots, des mouvements et un micro en solo. La danseuse me fait savoir qu’elle a toujours écrit et a trouvé l’occasion de mélanger encore ses boites. Je n’ai jamais vu cette forme de spectacle. C’est très fort. La voix d’Estelle nous emporte dans son univers. In/Her Blossom conte l’histoire d’une jeune femme à l’aube de ses 30 ans, une jeune femme voulant sortir des cadres, et des box ou certains rangent les femmes, une femme voulant vivre le moment présent.

Si j’interroge Estelle sur Maya Angelou présente dans son solo, elle indique avoir été aidée dans l’écriture de la pièce par le poème Still I Rise. La slameuse reprend également un passage du poème Phenomenal Woman. Pour Estelle c’est un idéal de recherche dans le quotidien, une acceptation de soi. Encore une fois, nous pourrions dire qu’Estelle va puiser dans les archives du Hip-Hop du moins son histoire de l’art. Nombreuses femmes artistes Hip-Hop font référence à Maya Angelou. Nous pouvons penser à Janet Jackson récitant le célèbre poème de Maya Angelou dans le film Poetic Justice aux côtés de 2Pac.

La formule proposée pour ce premier solo est puissante. L’univers d’Estelle reflète sa personnalité  passionnée et sans artifice. Maya Angelou était elle même danseuse, écrivain, poétesse et activiste…

© In/Her Blossom – Mairie de Bondues

Estelle Ebenga Hénot création du Podcast Inside The Cypher :

Inside The Cypher est un podcast lié à la marque eeH et aux personnes inspirant Estelle. La jeune femme part à la rencontre de personnes innovantes avec la motivation de montrer aux yeux des autres la richesse de la Culture Hip-Hop. Au départ, la créatrice de eeH songe à des vidéos mais le Covid-19 a fait changer son programme. Les épisodes durent en général une heure. Nous retrouvons alors des artistes, entrepreneurs, activistes et professionnels de la culture Hip-Hop. Des personnes faisant évoluer la culture. Dans ce podcast Estelle explique clairement : « Vous découvrez les histoires, les valeurs, les insights et ceux et celles qui font vivre cette culture omniprésente mais encore incomprise.» Nous croisons des êtres différents sur des continents différents avec des parcours différents et le Hip-Hop vient lier ces personnes. Cette culture remet en question les êtres mais aussi souvent le présent pour un avenir meilleur. Estelle avoue l’envie de porter une thématique très actuelle dans les prochains échanges. Un sujet sensible dit-elle, intéressant et où elle se sent concernée : le mouvement Black Lives Matter. Parler de ces sujets est pour Estelle nécessaire. Elle veut interroger parallèlement pour comprendre, souligner les différences et similitudes entre les Etats-Unis et la France. Surtout Estelle pose une question essentielle et contemporaine : comment la culture Hip-Hop s’empare de ces sujets de violences pour faire changer les choses ? Encore un projet unique. Les podcasts existent beaucoup sur le rap mais pas sur la culture et ses acteurs dans leurs ensemble.

eeH – In/Her Blossom – Inside The Cypher :

 A l’heure où des lieux institutionnels et des artistes se demandent comment faire pour aborder, montrer, parler de certains sujets, la culture Hip-Hop est pleinement créative sur ces sujets. La culture Hip-Hop est une culture d’inclusion et non d’exclusion. Cette culture invente, crée tous les jours, en se posant des questions. C’est une culture synonyme d’engagements de part son histoire et elle poursuit son chemin. Elle avance avec ses valeurs, ses idées, ses histoires, ses recherches, ses questions, ses réponses et ses êtres passionnés. La culture Hip-Hop n’est pas dénuée de sens. Cette culture n’est peut être pas là pour briller, mais pour vivre pleinement en avançant avec les autres. Elle met en avant ceux vivant à ses côtés. Si nous prenons le Combat Adama en France… la culture Hip-Hop n’est elle pas présente depuis le début ? La culture Hip-Hop ne parle t’elle pas de sujets actuels depuis fort longtemps? Je trouve en cela les démarches intellectuelles, créatives d’Estelle fortes.

Comme vous avez pu le lire l’actualité d’Estelle Ebenga Hénot est très riche. Dans tous ses projets il y a une richesse. Cette richesse est forte. La force d’Estelle Ebenga Hénot  est d’avoir une culture personnelle. Elle sait où elle va ou du moins où elle veut aller. Elle se qualifie d’entrepreneur créative. Vous avez pu voir les valeurs du Hip-Hop résonner avec toutes ses démarches. Vous avez pu lire l’importance des autres et de mettre ses personnes en avant pour faire valoir les nombreux talents de la culture Hip-Hop. Être Hip-Hop, nous ne le décidons pas du jour au lendemain. Hey ! eeH ! C’est faire valoir nos histoires. Estelle connait son histoire de l’art, la sienne, elle va puiser dans des nourritures différentes et compose à sa manière avec des ingrédients différents son plat à déguster et invite celui voulant bien venir à sa table. Les papilles voyagent dans l’univers d’Estelle. La notion d’histoire est importante. Elle nous montre d’où nous venons, loin de la masse média et de tous les gens nous ignorant. Comme beaucoup d’activistes, Estelle construit pour elle et pour les autres. Si sa collection se nomme « Archives » nous pouvons voir le sens du mot et ce qu’il implique. Nous pouvons penser à Derrida. Pour lui la notion d’ «Archives» est une question politique. Les archives marquent le temps. La pensée «Archives» pense le temps.  Il y a pour certains des archives plus utiles et d’autre à jeter… L’exemple même des carnets de grands graffeurs saisis… Avec eeH et ses éléments autour, Estelle nous en raconte des histoires, celle de notre culture avec ses branches et ses fruits. eeH s’est graver dans l’histoire, marquer son temps, graver les esprits avec du positif et du contenu réfléchi. eeH laisse son empreinte comme un graff ou un tag. La notion de trace est importante. La mode est objet à penser, elle nous raconte. Comme le Hip-Hop, elle éclaire dans le temps : les notions de vie sociale et psychologique de l’individu. La mode évolue et est mouvement comme le Hip-Hop.

Vous pouvez aider Estelle à lancer sa marque eeH. Tous les détails sont sur KisskissBankbank. Messieurs la collection Homme arrive dans l’année. Vous pouvez la retrouver sur scène au mois de Juillet en Allemagne et en 2021, « en touchant du bois » cause de virus, en France. Et puis, écoutez Inside The Cypher. Vous pouvez désormais accompagner une personne innovante.

Morgan Le Cam, Juillet 2020

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Morgan Le Cam

Mes projets sont rassemblés sur des analogies poétiques entre l’abeille, l’homme et les cultures populaires, en particulier le Hip Hop. Nous pouvons voir dans mes travaux des empreintes à la sociologie, la littérature, à l’histoire de l’art du cinéma, de la musique, de la danse, de la mode en particulier celle du sweat à capuche qui me passionne et habille certains de mes projets. Les choses sont amenées d’une manière poétisée par des compositions, des couleurs, des mots des phrases et des histoires. Des bases de données permettent de donner forme à mes projets plastiques. J’utilise les formules du dessin, de l’installation, de la couture, de la peinture, de la performance, de la sculpture, du texte, du dessin vectoriel et de la broderie dans le but de transmettre et de partager.

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